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Définition

  • L'adventisme: comment tout a commencé (selon JL Chandler, théologien adventiste)

    12d4c05719e4bc4cdb88b02fb4f00fb2.jpgNous avons déjà survolé l'histoire de l'adventimse. JL Chandler va plus loin en donnant des précisions fine comme une véritable saga. Ce regard de l'historien permettra de se plonger dans les complexités et enjeux de l'adventisme. Bonne lecture...

    L’adventisme n’est pas le produit du hazard mais d’un mouvement chrétien de réflexion eschatologique. C’est une lecture de l’histoire (du salut), notamment sur l’eschaton – le temps de la fin. Au début du XIXème siècle, c’est l’effervescence prophétique. Les commentateurs bibliques se plongent dans l’étude de deux livres, pour être précis les prophéties apocalyptiques de Daniel et de l’Apocalypse. Cet intérêt est suscité par trois évènements qui ont secoués tous les esprits :

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  • Alors dis moi c’est quoi un adventiste ? (4) : des légalistes ? Deuxième partie

    9d33ac28770eb2d309c834742d2219da.jpgJe n’imaginais pas que l’association des termes « adventiste » et « légaliste » rencontrerait un tel succès. Continuons donc sur cette vague qui a elle seule conduit plus de cent personnes par jour ici. Dans la première partie je vous indiquais que l’Eglise Adventiste ne peut être considérée comme une organisation religieuse légaliste. Les précisions historiques des commentaires de Chandler confirment également ce point. Pourtant, dans les enquêtes elle apparaît comme telle. C’est d’ailleurs l’un des principaux mots qu’utilisent directement ou indirectement les individus qui connaissent l’adventisme sans y être membre, pour le qualifier. De nombreux points expliquent la permanence du légalisme sur l’image adventiste. Je traiterai ici uniquement de trois raisons  rapidement. Une historique, la seconde théologique et la troisième sociologique.

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  • Alors dis moi, c’est quoi un adventiste (4): des légalistes ? Première partie.

    94d841b14503a667f238a0ca1c9e1a36.jpgReprenons notre tentative de définition de l’adventisme au travers de ce quatrième épisode de notre série « Alors dis-moi, c’est quoi un adventiste ? ». Dans les dernières notes sur ce point je vous proposais de considérer l’Eglise Adventiste à partir de ses normes et valeurs d’une part, c'est-à-dire ce que nous sociologues appelons « structure formelle ». D’autre part de manière implicite je mobilisais également les représentations des adventistes. Pour faire simple il s’agit simplement des idées, croyances que nous pouvons relever chez les adventistes. Ce point est important car il permet de mettre en évidence la pluralité de représentations chez les adventistes. Cela démontre d’ailleurs que nous sommes bien dans un groupe où une diversité existe. Je notais que la notion d’adventisme doit idéalement être détachée de l’Eglise Adventiste qui en est une expression institutionnelle forte. Cela permet de ne pas oublier le caractère transconfessionnel de l’adventisme, puisque ce concept est présent d’autres groupes millénaristes messianiques. L’attente du Messie (Comme le traduit le nom d’Adventiste) est également présents dans plusieurs religions n'appartenant pas l'espace judéochrétien. Concernant le catholicisme, Jean Séguy notait il y a peu de temps de cela des traits adventistes dans le catholicisme. Voilà qui loin des démonstrations permet de faire la différence entre le concept « adventiste » et « l’Eglise Adventiste ».
    L’Eglise Adventiste est numériquement la principale organisation typiquement adventiste du monde protestant. Toutefois, au travers de l’Eglise Adventiste il y a me semble t-il la collusion organisationnelle la plus forte avec le concept dans l’espace protestant, faisant d'elle une sorte de prototype du groupe messianique millénariste comme le notait Henri Desroche dans son dictionnaire des millénarisme de l'ère chrétien.

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  • Actualité de la recherche sur l’adventisme.

    medium_GSRL.2.JPGJamais je n’ai eu autant de points à partager avec vous et jamais je n’ai eu aussi peu de temps. Je dois m’entretenir avec vous sur :

    • la Commémoration de l’Abolition de l’Esclavage et de la Traite Négrière de mai prochain.
    • des projets pertinents du côté de l’Institut Avicenne des Sciences-Humaines.
    • de l’omniprésence d’un héros ultramoderne à la TV qu’est le cadavre.
    • de la nouvelle Charte sur la laïcité et les craintes légitimes qu’elle soulève dans le monde musulman.
    Mais pour l’instant parlons de l’actualité de la recherche en sociologie sur l’adventisme. L’Eglise Adventiste sera en 2007 au centre de l’activité scientifique. Ce n’est pas le fait d’un hasard. En effet, de son statut quasi confidentiel, artisanal, l’intérêt scientifique grandi autour de cette église. Il traduit d’ailleurs l’évolution de préoccupations au-delà du cadre scientifique.

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  • Parcours de conversion à l’Eglise Adventiste.

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    Je n’avais pas prévu cette note puisqu’elle correspond à un article en cours de rédaction pour une revue scientifique. Cependant face aux commentaires de "étudiant", je vous propose un rapide résumé et une définition de ce que je mets sous le vocabulaire de "parcours de conversions". Ce sera une réponse partielle à cet excellent questionnement. Il est vrai que ceux qui lisent mes travaux, m’entendent, ou simplement y font une découverte ici, trouvent sous ma plume cette expression. Par parcours de conversion, j’entends simplement une entrée, un regard sur la biographie d’un individu, à partir des changements religieux qu’il a réalisé, en adhérant, par une conversion ritualisée (le baptême généralement) à une organisation religieuse. Dans le cas adventiste la conversion implique le baptême par immersion, accompagné d’une profession de foi, comme il est d’usage dans la plupart des organisations religieuses protestantes.

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  • Dis moi, c’est quoi un adventiste ? (3) : Un groupe évangélique ?

    medium_bible.jpgNous continuons à répondre à cette question après deux détours sous forme de blogvidéo par la conversion de musulmans au christianisme et par Bourdieu. Cette fois je vous propose une note qui pose la question du caractère évangélique de l’adventisme. En effet, dans de nombreux articles, en général de vulgarisation, l’Eglise Adventiste du 7ème Jour est présentée comme un groupe évangélique. Qu’en est-il ?
    La terminologie de "évangélique" recouvre au moins plusieurs acceptions transconfessionnelles. Premièrement il s’agit de groupes qui manifestent un zèle missionnaire, dont le but est de faire connaître leurs propositions de croyances. Ces croyances s’articulent autour de la messianité et la divinité du Christ. En ce sens, l’adventisme est un groupe de type évangélique. Deuxièmement, le terme renvoi à une diversité de groupes religieux parfois regroupés au sein de structures représentatives. Du point de vue des croyances et des exigences ascétiques, les religions dites évangéliques se caractérisent par un crucicentrisme, un biblicisme, une expérience de conversion et un engagement militant. Ces différents éléments sont présentés de manière détaillée par S. Fath sur son blog.

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  • Dis moi : c’est quoi un adventiste ? (2)

    medium_assemblee.jpgJe continue à répondre aux questions qui finalement posent la question de la définition de l’adventisme, comme entamé dans plusieurs notes.
    Rappel : Dans une précédente note je présentais de manière générale l’adventisme. Cinq critères se dégageaient. Il s’agissait du biblicisme, du christocentrisme, du prophétisme, de la croyance au retour du Christ et d’un gout certain pour l’étude de la Bible. Ces caractéristiques permettent d’indiquer que l’adventisme est transconfessionnel. Mais attention : il ne faut pas tomber dans le piège des caractères. Ce sont des constructions qui permettent juste de lire la réalité. Evidemment au quotidien on ne les retrouve pas de manière pure. Les variations et spécifictés sont nombreuses.

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  • Alors dis moi : c’est quoi un adventiste ?

    medium_COnference_general_Silver_Spring_Maryland.jpgCette question à l’accent enfantin paraît aisée à traiter. Pourtant quand on y regarde de plus près elle n’est pas si évidente que cela. Etymologiquement, un adventiste (du latin adventus) est quelqu’un qui attend le retour du Christ. Ce retour est un prélude à une éternité de plein bonheur, d’égalité… bref : le paradis.
    Cette définition est transconfessionnelle (je reviendrai sur ce point). En effet, que l’on soit baptiste, presbytérien, Témoins de Jéhovah, on peut croire (avec des variations sur la forme) que le Christ va revenir en Messie. Récemment, Jean Séguy a montré le caractère ancien et permanent, d’ordres adventistes au sein de l’Eglise Catholique (Cf. Jean Séguy, « Les ordres religieux "adventistes" du catholicisme », in Christianisme et prophétisme. Actes du colloque de la Faculté adventiste de théologie. 1-3 Mai 2003. Collonges-sous-Salèves, 2006).
    On pourrait s’arrêter à cette définition générale. Mais elle ne rendrait pas compte de la spécificité des croyances adventistes. Affinons notre regard sur l’adventisme en nous penchant sur l’espace dans lequel il s’est le plus développer à savoir le protestantisme.

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  • Adhésion à la Fédération protestante : clin d’œil à l’histoire adventiste. (3)

    medium_16th_Street_Baptist_Church.jpgL’analyse de l’adhésion à la fédération protestante de l’Eglise Adventiste du 7ème Jour a réveillé beaucoup de débats au sein des communautés locales adventistes. Certains adventistes pensaient que cela permettrait de capitaliser des ressources pour être mieux reconnu dans l’espace religieux français. Pour d’autres c’était trahir l’identité d’adventiste, qui pour eux c’était forgé par opposition au protestantisme. Ce débat est de mon avis intéressant. Il permet de mettre en évidence les différentes représentations qu’ont les membres de leur église. En outre il démontre, comme j’aime à le montrer, que les organisations religieuses minoritaires ne sont pas des lieux d’une constante homogénéité. Du point de vue historique ce débat, qui est loin d’être clos dans l’adventisme français, conduit à noter que l’adventisme dans son histoire a toujours été un espace de liens ambivalents avec le monde protestant. Une illustration demeure l’émergence du groupe. Je vous ai déjà noté, rapidement (c’est malheureusement l’une des contraintes du blog), que l’adventisme était issu d’un mouvement de réveil millénariste le millérisme, du nom de son premier initiateur, William Miller. Miller a longtemps été influencé par la doctrine baptiste du retour du Christ. Insatisfaite par les démonstrations baptistes, il étudia rigoureusement l’eschatologie biblique au travers principalement du livre de Daniel. Il détermina que le retour du Christ était pour octobre 1844. Cette année-là marqua la fin du millérisme. De cette fin, allait naître, entre autre, l’Eglise Adventiste du 7ème Jour. Sans qu’il le sache, Miller avait des contemporains qui étaient arrivé à la même conclusion que lui. Le Jésuite Manuel Lacunza (1730-1801), Gutierrez de Rozas, juriste mexicain, d’Adam Burwell missionnaire anglais au Canada, le Pasteur anglican Robert Scott, Pierre-Jean d’Algier, ou encore du grand missionnaire Joseph Wolff avait tous la même conviction que Miller.

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  • L’Adventisme religion de la santé : un exemple.

    medium_logo_sante.jpgL’une des analyses que je fais de l’adventisme vise à établir le concept de « religion de la santé ». Entendons par là les groupes religieux qui placent au centre de leur analyse une relation au corps visant à optimiser le bon fonctionnement de ce dernier. Dans une précédente note j’écrivais : "Les religions de la santé ont une vision essentiellement préventive. La pathologie est vue comme pouvant être évitée et résulte de l’apparition du pêché, c’est-à-dire d'une césure relationnelle entre l’individu et la divinité...

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  • La pratique adventiste du Sabbat (3)

    medium_Plaque_Eglise_Adventiste_de_Mouscron.JPG

    Lors de deux précédentes notes, j’illustrais l’importance du sabbat chez les adventistes. A cette occasion j’invitais à constater que des adventistes n’hésitaient pas à vivre des conflits, lors de leur conversion notamment, pour « obtenir » leur sabbat. Voyons dans cette expression, le droit de pouvoir avoir une pratique religieuse en accord avec les convictions adventistes sur le sabbat. En d’autres termes il s’agit d’obtenir le droit de ne pas avoir une activité qui serait conçue comme en désaccord avec le 4ème commandement. Je rapportais que certains adventistes obtenaient une reconnaissance juridique, principalement au Canada, leur permettant d’observer le sabbat. Comprendre au niveau des membres, l’acceptation du sabbat et des conséquences parfois conflictuelles, qu’elle entraine dans des interactions sociales, implique de considérer ce choix comme rationnel. C’est ce que j’insinuais en fin de dernière note sur le sabbat. Mais dire que les adventistes sont rationnels dans leur pratique sabbatique est évidemment à contre courant, d’une vision pathologique du religieux. De mon avis considérer que les individus sont « influencés, fou, manipulé » est simpliste. C’est un refus de la complexité du social et une méconnaissance des incidences et préconceptions de telles affirmations. Personnellement, je remarque, lors de mes hebdomadaires observations dans des églises adventistes, ne pas être en relation avec des fous. Au contraire, les individus rationnalisent fortement leurs pratiques religieuses, dont le choix d’observer le sabbat. C’est d’ailleurs le cas dans d’autres groupes religieux minoritaires, taxés facilement d’êtres des espaces de manipulations (je ne dis pas qu’il n’existe pas de groupes dangereux mais ils ne sont pas la norme).
    Considérer les adventistes dans leur choix d’observer le sabbat comme des individus rationnels, implique d’approcher cette rationalité autour de deux points (d’autres peuvent s’y greffer). Premièrement, à partir des parcours des individus ont peut observer les choix qu’ils opèrent, en observant l’évaluation qu’ils construisent. Deuxièmement la rationalisation des adventistes s’observe également dans le discours, légitimant l’observation du sabbat. Au sens de Boudon, il s’agit là d’observer la construction des bonnes raisons d’agir de l’adventiste. C’est en ce sens que j’ai choisi de vous livrer ici un résumé du discours adventiste sur l’actualité et l’importance du sabbat. Notez qu’il ne s’agit pas ici de commenter la légitimité de ce discours, mais d’apprécier (au sens scientifique) la rationalisation adventiste du sabbat. De plus cela implique une forte intrusion dans la théologie adventiste. Bien qu’aguerrit à celle-ci, je ne me reconnais aucune légitimité, entant que sociologue pour la commenter. Je me contente donc de vous transmettre un résumé autour de 5 points, réalisé par Maurice Pollin, lors d’une prédication de ce dernier le samedi 19 aout à l’Eglise Adventiste de Mouscron en Belgique.

     

    Version PDF du texte Pollin

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  • La pratique du Sabbat chez les adventistes (2)

    Je défends l’idée qu’il faut, à côté des apports de chercheurs complètement extérieurs aux groupes religieux, insérer des regards de l’intérieur desdits groupes, pour mieux les comprendre. Vivre avec ces derniers, profiter de l’apport de chercheurs membres de l’organisation, écouter, recueillir les paroles des individus, sont nécessaires à la construction du savoir sociologique. Loin de moi l’idée de "compromission" (le terme me cause problème). Il faut rendre compte respectueusement, mais sans "complaisance" scientifique du groupe analysé. Pour illustrer, je vous livre un extrait de mon carnet d’enquête, écrit, quelques minutes dans un café, après une observation au sein d’une communauté de l’Eglise Adventiste du 7ème Jour dans le Nord de la France.

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  • L’adventisme, religion de la santé : l’exemple du sommet mondial contre le tabagisme de juin 2006

    medium_tobaccoplant.2.jpgJ’ai déjà noté que l’adventiste pouvait être considéré comme une religion de la santé. Au centre de son offre doctrinale il y a un souci de prévention face à la maladie, considéré comme le résultat de la rupture entre Dieu et les hommes : le péché. De fait dans ses pratiques évangéliques se retrouvent les problématiques liées la santé. La réflexion adventiste contre le tabac illustre cette position. Depuis de longue date l’Eglise Adventiste a développé une vision de la santé qui responsabilise les individus, considérés comme des gestionnaires d’un corps que Dieu leur a confié. Pas surprenant que depuis des années l’adventisme mène une politique de prévention et de lutte contre le tabac. D’ailleurs c’est grâce à l’Eglise Adventiste que le plan de 5 jours, thérapie de groupe pour le sevrage du tabac a été introduite en France.

    Dans la même logique, profitant de la tenue à Washington entre le 14-16 juin dernier du 13è sommet mondial du tabac, l’Eglise Adventiste organisa son propre sommet sur le même thème. Le but avoué était prosélyte et confirme le statut de religion de la santé de l’Eglise Adventiste. S’appuyant sur sa célèbre université de Loma Linda l’Adventist News Network indique que « la participation (d'une certaine manière) des adventistes au 13ème congrès mondial est un évènement historique. Cela représente une véritable opportunité de dire aux dirigeants mondiaux contre le tabac ce que font les adventistes ».

    Voilà qui montre bien l’enjeu sanitaire, mais également évangélique, pour les adventistes, qui intègrent dans leur devoir de mission, la santé. Je me permettrai de juste tenter un pronostic : en raison de la montée de l’hygiénisme dans nos société, certainement de plus en plus de groupes religieux s’impliqueront significativement dans les questions de la santé et plus largement su bien être corporel.

  • La pratique du sabbat chez les adventistes (1)

    medium_court.jpgLe 30 juin dernier une cour fédérale américaine statua en faveur d’un employé adventiste observateur du sabbat. Pour la première fois, la cour imposa le paiement de dommages au demandeur. Les faits sont rapportés par l’Adventist News Network qui ajoute que la cour a pris en compte la perte de niveau de vie. La cour stipule également vouloir dissuader l’accusé, UPS (United Parcel Service), qui ne respecta pas la liberté de culte de Todd Sturgill. Ce dernier était employé depuis 19 ans chez UPS quand il a rejoint l'église adventiste en mai 2004. Cette situation où un adventiste s’oppose à son employeur en raison de la pratique sabbatique n’est pas isolée. Elle permet de revenir sur l’importance de cette pratique chez les adventistes.

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  • Aux origines de l'adventisme (2). L'influence puritaine

    medium_COnference_generale.jpg

    En 1833, l’Eglise des Pèlerins, communauté Presbytérienne du Massachusetts perd son statut de dernière Eglise établie par la loi aux Etats-Unis. Jusqu’à cette date, elle jouissait encore de quelques privilèges légaux, hérités des temps où l’idéal théocratique – lui même vestige de l’inquisition venue d’Europe – était partagé par nombre d’Américains. Au-delà de l’anecdote, ce désétablissement marque la fin du puritanisme politique. Ce puritanisme politique s’éloigne de la conception européenne du terme qui renvoie, au mieux, à cette « ascèse intramondaine » sur laquelle Max Weber assoit le développement du capitalisme. (Cf Encyclopédie du protestantisme)

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